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Bruit au travail : se protéger en open space

Le bruit en milieu professionnel est identifié comme un facteur de risque important pour la santé et la sécurité des salariés. Il apparait comme la première nuisance citée par les utilisateurs des espaces ouverts (open spaces), il est reconnu également par la législation comme l’un de facteurs de pénibilité au travail.

mardi, 22 septembre 2020
Bruit au travail : se protéger en open space
Evaluation du risque bruit

L’employeur doit évaluer les risques et, si nécessaire, mesurer l’exposition des salariés au bruit. Si les résultats de l’évaluation font état d’un risque qui est avéré, c’est-à-dire, qu’ils dépassent les seuils définis par la réglementation, l’employeur doit déclencher une série d’action à mettre en œuvre. A ces mesures s’ajoutent les seuils de pénibilité à respecter, sachant que ces derniers tiennent compte de l’atténuation apportée par une éventuelle protection auditive.

Quel que soit le niveau mesuré, l’employeur doit supprimer ou réduire au minimum le risque lié au bruit, en le combattant à la source au travers notamment du choix des machines, des outils ou des process les moins bruyants possibles. Il doit également informer et former les salariés au risque et aux mesures de prévention à mettre en place pour se protéger, en privilégiant la protection collective.

Le travail en open space

Même s’il n’y a pas de machines en cause, le bruit peut être très présent. Ainsi, le travail de bureau en espace ouvert (open space), où les salariés sont concentrés dans un même lieu, sans cloison allant du sol jusqu’au plafond, provoque une multiplication de sources du bruit (sonneries de téléphone, conversations, bruit des ordinateurs, etc.) générant des nuisances sonores pour les salariés et une insatisfaction envers leur environnement de travail.

Parmi les sources de bruit permanent dans les bureaux ouverts, les conversations intelligibles occasionnent les gênes les plus importantes. Elles interfèrent également avec les processus cognitifs nécessaires à la réalisation du travail, ce qui entraîne une diminution des performances des salariés.

Pour réduire cette gêne, les spécialistes de l’aménagement de bureau proposent deux approches :

  • limiter la propagation des signaux de parole, en installant des traitements acoustiques dans les bureaux, comme par exemple des absorbants au sol, au plafond et aux murs ou encore des cloisons acoustiques entre les postes de travail ;
  • augmenter le bruit de fond de manière contrôlée, par l’intermédiaire d’un système de masquage sonore.

Des études scientifiques ont mis en évidence la capacité du masquage sonore à diminuer la gêne et la baisse de performance dues au bruit des conversations dans les bureaux. Cependant, ces études comportent des faiblesses importantes car elles ont été réalisées en laboratoire sur de courtes durées d’exposition au bruit (inférieure à une heure), mettant en œuvre des tâches peu représentatives de celles réalisées dans les bureaux ouverts.

Suite à ces constats, l’INRS a effectué une étude dans une grande entreprise du secteur bancaire afin de mettre en évidence les effets d’utilisation, en condition réelles d’un système de masquage sonore. Les résultats de l’étude n’ont montré aucun effet positif de l’utilisation du système de masquage. Au contraire, le bruit de masquage a entraîné une augmentation de la gêne de bruit de machines sans la contrebalancer par une diminution de la gêne due à d’autres sources de bruit. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire d’effectuer, avant la préconisation d’un tel système, la réalisation d’une étude de pertinence et/ou de faisabilité.

Il est préférable de réduire le niveau de bruit plutôt que d’ajouter un bruit supplémentaire à un environnement déjà bruyant. La réduction du bruit doit s’effectuer en analysant l’activité de travail, l’amélioration de l’agencement du mobilier et par l’installation des matériaux de haute performance acoustique.

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